Une fois, lorsque j'étais à Zagreb, je suis sortie boire un verre avec des amis. L'un d'eux avait un portable avec une sonnerie de sirène, la même que durant la guerre.


Quand son téléphone a sonné, en entendant ce bruit terrible, je ne savais pas quoi faire, c'était comme en 1993, j'étais folle, je suis sortie, j'avais du mal à respirer, j'ai commencé à pleurer. Mes amis ne comprenaient pas, ils riaient alors que pour moi c'était terrible.


Je savais que c'était un téléphone, je ne suis pas bête, mais durant quelques minutes j'étais projetée en arrière, durant la guerre.»

ANTEA

26 ans. Originaire de Dalmatie, à côté de Dubrovnik. Elle vit et travaille à Zagreb depuis plusieurs années. Elle a voulu être photographiée devant la cathédrale où elle aime se recueillir.

«Je pleure facilement, je ne sais pas si c'est connecté à la guerre.

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