MARIJA

50 ans, propriétaire d’une papeterie à Pakrac. Physio-thérapeute de formation. Photographiée devant la chapelle Saint Josip.

«Quand les conflits ont commencé, les indépendantistes s’en sont pris à la petite chapelle Saint Josip, juste derrière notre maison, car c’était un symbole catholique.

Ils l’ont bombardé trois fois durant l’été, et ont commencé ensuite à s’en prendre à nous. (...)

Quand nous sommes revenus à Pakrac, je ne pouvais pas imaginer vivre dans notre quartier sans notre chapelle Saint Josip.

J'ai grandi avec elle, les enfants venaient toujours jouer autour. Ainsi, mon mari a pris en main la rénovation du bâtiment.

Ce fut le premier objet sacré restauré de Pakrac ! C'est pour cela que j'ai donné le nom de Josip à notre fils !»

CROATIE:   20ans APRES

          l’INDEPENDANCE

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